Migration

Nicolás de Jesús

• “Migration”
• 2002
• Eau-forte Aquatinte
• Papel Amate 35x55 cm
• ©

"Sautant les murs à la recherche de leurs rêves volés par les pays puissants qui exploitent les plus faibles avec la complicité des dirigeants corrompus qu'eux-mêmes imposent. Le Peuple dans le besoin fuit la répression et la pauvreté économique imposée par le système. Risquant leur vie, il court dans les déserts ou traversant les rivières jusqu'à parvenir à la Terre laquelle les dépréciera dans leur langue et leur culture."

Nicolás de Jesús

Sur le mur qui sépare les peuples, il a été écrit : "Nous sommes tous des migrants. Nous ne sommes pas des illégaux". L'artiste réfute le statut d'illégal argumentant que tous les êtres humains sont des migrants. En réalité, la question se pose : qui d'entre nous peut prétendre ne pas être le descendant de migrants ? Ainsi, constatation faite, c'est l'universalité de nos origines qui devrait faire droit et non les décisions aléatoires de nations dominantes qui protègent leurs intérêts. Dans la proposition artistique de Nicolás de Jesús, cette problématique est abordée de manière récurrente. C.B.

2010 Rue 18, Acrylique, Mural 3x6 m.

"L'ambiance du quartier mexicain (Pilsen). Dans le souvenir : Un dimanche alors que j'étais au bar « La Vegas » en 1992. Au coin des rues Racine et 18. Ville Chicago. Je vois passer Mon ami graveur Carlos Cortez qui porte une plaque de bois, passant devant la Galerie « Prospectus » ; Israël Hernandez (le patron) observe. Au fond, se déroule une noce et tout le monde enjoué crie pour célébrer le couple. Un autobus de la CTA passe devant en montrant par les fenêtres les symboles de la nostalgie et les rêves de migrants ; également depuis une bouche d'égouts qui s'ouvre, un Etre émerge protestant à l'aide d'un panneau que personne n'est Illégal en ce Monde et sur une Terre où tous nous devrions avons les droits les plus fondamentaux pour vivre dans la Dignité."

Nicolás de Jesús