Le garde
Ejemplo de texto, del 21 agosto. Les habitants des hauts plateaux craignent que le projet ne les prive de leurs ressources en eau. | Chile/Cecile Bouscayrol
- “Le garde”
- 2014
- Acrylique sur toile
- 78x78 cm
- ©
Le coq est le dixième signe du zodiaque chinois (rat, boeuf, tigre, chat, dragon, serpent, cheval, chèvre, singe, coq, chien, cochon). Carlos Sablón a réalisé cette peinture pour l'exposition "Zodiaque" organisée par Lukas Kandl peintre du Réalisme magique.
Cette interprétation du Zodiaque chinois énonce particulièrement bien le phénomène de transculturation élaboré par l'anthropologue et ethnologue cubain Fernando Ortiz Fernández, l'origine des citations iconographiques qui la compose est en effet multiple. Outre le signe du "Coq" chinois, le paysage à l'italienne, le chevalier de la fin du Moyen-Age occidental (heaume avec visière), ou encore l'oeuf et l'allusion philosophique ou recherche des origines des hommes (civilisation sumérienne) qu'il transmet, sont autant de pistes de travail ou préoccupations du peintre. "Le garde" est une peinture de transition, elle contient des éléments disparates qui appartiennent à la série antérieure des Femmes, au thème du Zodiaque, à la série de l'Adamu.
Le travail de transmission des cultures est une étape d'assimilation. Elle répond à une recherche d'identité. Les artistes qui migrent d'un pays à l'autre, y résident et puisent de nouvelles sources d'inspiration, sont des vecteurs d'évolution de la culture et des arts. Citons Léonard de Vinci qui fut exilé et résida à la cour du roi François 1er, Goya qui vécut à Bordeaux, et tant d'autres artistes. Le regard observe avec davantage d'étonnement et de nuances tout en apportant une touche personnelle. L'artiste capte la vie qui l'entoure et en transcrit les faits et détails, il agit tel un médiateur entre ce qui est et ce qui devient.
Cécile Bouscayrol
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Carlos Sablón