María Magdalena Ortega
Magdalena Ortega, est une artiste qui ne fait pas de concession, parce qu'ainsi cela devrait être.
Magdalena Ortega © 2013 Photo Jaime Pardo
Je l'ai connue à l'Ecole des Beaux-Arts de Valparaiso, au temps où nous ne doutions pas de la raison d'être de l'Art.
Les eaux ont coulées sous les ponts et se sont estompés les derniers échos de nos mystères. Nos amis aussi sont restés derrière, par les collines de notre Valparaiso bien aimée. Sous chaque luminaire des places, nous laissons nos coupes vides, mais les noctambules ne dorment pas encore dans les bars et là nos discussions s'entremêlent avec celles de nombreux autres, los que creyeron escuchar el silencio en el gesto, en el color, en la forma, en el espacio, en todos los contrastes. Fue entre el polvo y la geometría que se encontró con la atmósfera de sus personajes, estos seres colmados de colores que juegan o que levitan aparentemente alegres, profundamente fuera de la lógica constructiva en la línea del desdibujo, no desean ser parte de un lenguaje complejo que descifre cuestiones conceptuales, quizás sí de las emociones y de los instintos. Porque así nacen, como los seguidores del Neoexpresionismo lo dijeron en los ochenta y las escuelas locales lo intuyeron.
Magdalena nous offre la fraîcheur d'un imaginaire riche en variations. Rien n'est plus important que de parcourir la surface de ses études, la richesse de ses compositions dans lesquelles vagabondent ses êtres vides d'eux mêmes, remplis de fatigue, extasiés d'indifférence, solitaires dans l'océan, en des intérieurs ouverts comme en certains limbes dans lesquels notre société se perd et quelquefois se recrée.
Magdalena Ortega © 2013 Foto Tatiana Lastarria
A propos de ma technique : Ces dernières années j'ai commencé à travailler à partir de taches, sans planifier les couleurs à utiliser, puisque elles proviennent de ce qui reste sur ma palette, ou de celle de compagneso, ainsi je prépare plusieurs toiles à la fois, après avoir décidé du thème, je commence à appliquer des couleurs, en touches distinctes et de différentes tailles, qui progressivement créent la forme et l'ambiance de la scène. En ce qui concerne ces travaux, je me suis basée sur des dessins réalisés en 94, lors d'une journée de femmes.