Le reve de Dona Isabelle
Ejemplo de texto, del 21 agosto. Les habitants des hauts plateaux craignent que le projet ne les prive de leurs ressources en eau. | Chile/Cecile Bouscayrol
- “Le rêve de Doña Isabelle”
- 2011
- Huile et détrempe sur toile
- 200x115 cm
- ©
“Le rêve de Doña Isabelle” représente la vision du futur de doña Isabelle de Suarez, maîtresse de don Pedro de Valdivia conquistador du Chili, qui devint la première femme gouverneur du pays. Elle, avec son épée, sauva Santiago de l’attaque de Michimalonco chef indigène de la zone Aconcagua. A son côté se tient Pedro de Valdivia avec les yeux bandés d’un bandeau d’or en allusion à la fièvre des conquistadors pour ce métal.
Les personnages voisins représentent les puissances, l’évêque debout sur un globe terrestre avec la Bible et un téléphone cellulaire à la main, et investi du pouvoir dû à son rang, plus loin un étudiant sur un skate board dont ne en sait pas où il va, et dont la chevelure est en flammes, rappelant ces mythes fréquents dans les campagnes d’Amérique Latine selon lesquels “si l’on étudie beaucoup on se brûle le cerveau”. De son carnet tombent des lettres qui si l’on regarde bien contiennent le titre du tableau et le nom de l’auteur, suggérant que le problème de l’éducation au Chili et dans le monde est préoccupant, car la pseudo culture de la globalisation a déplacé la “haute culture”, ou si vous aimez cela, pêche par omission en en participant pas aux décisions mondiales, laissant le chemin libre et plat à la “Farandole”.
De chaque côté du tableau, à droite une espagnole passe “à l’ancienne” une lettre sous une porte et à gauche une “Mapuche” avec un ordinateur munie d’une “souris” serpentine qui nous rappelle la tentation du paradis. Dans le paysage du fond Santiago, capitale du Règne du Chili, l’une des capitales les plus australes au monde, mais avec les mêmes problèmes que les cités urbaines des autres continents, avec un trafic d’automobiles collapsées, et dans l’atmosphère, la contamination du “smog” et des ondes de radio cellulaires, qui traversent les espaces urbains contemporains.
De part et d’autre du tableau les symboles du Chili, “la Loïca”, le “cerf volant”, “Le Condor”, la Cordillère, à peine visible pour la contamination atmosphérique.
Jose García Chibarro
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Jose Garcia Chibarro