Oeuvre

Skip Navigation LinksSculpture > oeuvre

Rebecca

Ossip Zadkine

Ejemplo de texto, del 21 agosto. Les habitants des hauts plateaux craignent que le projet ne les prive de leurs ressources en eau. | Chile/Cecile Bouscayrol
  • “Rebecca”
  • 1927
  • Plâtre peint / Bronze
  • ©

Ossip Zadkine a abordé dès 1920 le thème de Rebecca en sculptant en bois de cormier La jeune-fille à la cruche. Rebecca ou Grande porteuse d'eau ronde bosse en plein pied directement empreinte en plâtre sur le bois, elle a la même démarche ; des incisions suggèrent son visage et ses cheveux évoquent l'ondulation de l'eau, une polychromie rose et noir lui confère une allure gracieuse, des formes identiques qui semblent cependant moins archaïques. Le bronze (visible dans le jardin) fut fondu à partir du bois en 1969 à la demande du Baron Marc de Nicolas du Plantier, collectionneur et décorateur.

Le titre tisse un lien direct entre le sujet traité et la Bible puisqu'il nomme le personnage de la Genèse, Rebecca, fille de Betouel et de la femme d'Isaac (mère de Jacob et d'Esaü). Bien que Zadkine est peu fait allusion à la Bible (contrairement à Chagall né lui aussi à Vitebsk, en Bielorussie), la référence à ce récit n'est pas anodine, Rebecca enfanta en effet deux fils dont, parce qu'ils se battaient en son sein, sont issues deux nations. La dualité entre frères peut être envisagée comme une réflexion sur la réalité de la guerre et de l'absurdité de cette réalité.

De même, Zadkine réalisa en 1943 une œuvre au thème suggestif : La grande prisonnière, femme aux trois visages incarcérés. Voici ce que Zadkine alors en exil à New-York en dit : «Pense et repense à la France, à ceux restés là-bas comme dans des cachots. Je pense à la cage à poule sinistre. La Prisonnière est une tentative de parler franc et simple à tout le monde, de ce qu'est la France en ce moment». C.B.

Compartir artículo en :

Facebook Twitter DZone It! Digg It! StumbleUpon Technorati Del.icio.us NewsVine Reddit Blinklist Add diigo bookmark