Quand tu t'oublies, tu te convertis
Johanna Cofré
Ejemplo de texto, del 21 agosto. Les habitants des hauts plateaux craignent que le projet ne les prive de leurs ressources en eau. | Chile/Cecile Bouscayrol
- “Quand tu t'oublies, tu te convertis”
- 2010
- Lithographie
- 60 x 50 cm
- ©
Sélectionnées par la 7ème Triennale de Bitola
Johanna Cofré a réalisé ces deux lithographies lors de son séjour à Cuba.
Les rivières vont en perdant leur profondeur représente une sorte de poupée mécanique tombée à l’eau sous un ciel étoilé. Cette poupée est reliée à un faisceau qui peut-être la maintient en vie ou l’empêche de se noyer.
Quand tu t’oublies tu te convertis est plus complexe, le personnage est doté d’une double mécanique, d'un corps bicéphale. Un lien terminé d’une main passe entre les deux têtes et relie ces mécaniques à la fois à la terre et à l’eau. L’idée de mécanique n’est pas sans rappeler le travail de l’artiste mexicaine Frida Kahlo. Elle s’associe à l’expression de souffrance d’une vie enfermée dans un corps. L'oiseau posé dans l'une des mains semble parsemer ses plumes à profusion, elles se superposent à la constellation comme pour en accentuant la multitude. Cette poupée mécanique n'a qu'un seul sein, de ce sein coule un liquide qui va rejoindre une autre connexion. Un deuxième oiseau est niché dans une sorte de masque vivant -à l'oeil attentif- basculé à la verticale, tel un symbole gravé promesse de paix.
Les titres singuliers concourent à donner du sens à ces belles lithographies.