Plus loin que tes yeux
Orielle Bernal
Ejemplo de texto, del 21 agosto. Les habitants des hauts plateaux craignent que le projet ne les prive de leurs ressources en eau. | Chile/Cecile Bouscayrol
- “Plus loin que tes yeux”
- 2006
- Lithographie
- 67 x 52,5 cm
- ©
Sélectionnées par la 7ème Triennale de Bitola
Le travail d’Orielle Bernal interroge. Ses lithographies Plus loin que tes yeux ou Frontières du moi appellent à la conscience. Il y a sous-jacent une sorte de réprimande. Ces œuvres sont mystiques. Dans Plus loin que tes yeux, l’individu n’a pas d’identité. Il semble pris dans une spirale ascensionnelle qui l’aspire vers le haut. Au-dessus de sa tête s’ouvrent les cieux parsemés de comètes (symboles de liberté) Depuis son cœur s’ouvre un éventail sur lequel figure aussi un cœur -dont la forme est celle du cœur de Jésus dans l’iconographie chrétienne- C’est une image allégorique qui invite à avoir conscience de nos actes (ils nous définissent) Cette oeuvre veut transmettre le sens des responsabilités tout en étant porteuse d’espérance.
Le cœur est un symbole essentiel dans la religion chrétienne. Il se divise en quatre "chambres" : le Salut - Saint amour du Cœur Immaculé de Marie, la Sainteté, la Perfection en vertu, Sanctification avec la volonté divine, et une cinquième plus inaccessible (contenue dans la quatrième) qui amène à l’union avec Jésus.
L’estampe Les frontières du moi est plus négative, notamment parce que les personnages sont entassés, coincés, dans l’espace réduit du rectangle intérieur. Le dessin gribouillé, strié, qui se détache sur des zones d’ombres, traduit un sentiment de peur. Il fait référence à la détresse humaine, à ce que l’on ne peut surpasser, marquant clairement les limites qui échappent au contrôle des êtres humains. C’est un appel à l’humilité.
Cécile Bouscayrol
7ème Triennale de Bitola, Rép. de Macédoine
7ème Triennale de Bitola, Rép. de Macédoine